Ekaterina Aristova, Taureau d'or (Veau d'or), 61x50cm, dorure à la feuille d'or, bâton à l'huile doré, acrylique sur lin, Paris 2024
Donnant le nom biblique à l'œuvre, l'artiste propose de réfléchir sur le sort des habitants de la Terre Promise comme un destin en lien avec les événements tragiques actuels dans la région.
Le veau d'or est une idole mentionnée dans l'Ancien Testament comme objet de culte pour Israël qui a apostasié Dieu.
Pendant l'exode, alors que Moïse était sur le mont Sinaï et que le peuple laissé sans lui commençait à se plaindre, Aaron, pour calmer le peuple, fabriqua un veau d'or à partir de bijoux en or collectés auprès des Juifs, qui fut accepté par le peuple comme Dieu. Moïse, qui descendit du Sinaï, tomba en colère et leur dit : « Ainsi parle le Dieu: <...> tuez chacun son frère » (Exode 32 :27). Cela a été réalisé et environ trois mille personnes ont été tuées ce jour-là.
L’image du veau d’or est évoquée aussi dans l’air de Méphistophélès de l’opéra « Faust » de Charles Gounod et dans le roman russe « Le veau d’or » d’Ilf et Petrov comme symbole de la cupidité humaine et de richesse.